Les élèves sont ensuite revenus sur leur temps libre au lycée pendant cinq séances d'une demi-journée pour apprendre à manipuler le logiciel libre Shotcut et réaliser le montage de leur vidéo. Un travail long qui ne les a pas rebutés. Ils ont ainsi sélectionné parmi des rushs abondants leurs clips, on appris à couper et à monter leurs clips bout à bout, à rajouter du son, des crédits...
La partie la plus difficile s'est avéré la mise en voix, le texte devant être en anglais pour être compris par leurs pairs polonais dans le cadre du projet Erasmus. Malgré la richesse des échanges et la qualité de leurs vidéos, il n'a pas été facile pour eux de se livrer à l'oral surtout dans une langue étrangère. Du coup dans certains cas, le texte est peu audible, dans d'autres il s'agit d'une vidéo sans paroles. Cela n'enlève rien à l'intérêt de leurs portraits, chacun ayant réussi a créer une vidéo à son image.
Un gros investissement en temps pour ces élèves, une expérience intense pour un résultat très pertinent. La forme de stage, l'intervention d'un artiste ont clairement permis de dépasser le cadre scolaire pour permettre aux élèves de réaliser un portrait sensible d'eux-mêmes et de leur territoire.